CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Nov 02

La dette de l’amour mutuel

Lectures du mercredi 3 novembre 2021

«N’ayez de dette envers personne, sauf celle de l’amour mutuel, car celui qui aime les autres a pleinement accompli la Loi (…) [en effet] l’amour ne fait rien de mal au prochain.» (Rm 13, 8.10)

Par ses épîtres, Paul l’Apôtre s’efforce d’affermir la foi des toutes jeunes communautés chrétiennes qu’il a fondées, en tirant les conséquences de la Bonne Nouvelle de Jésus. Ainsi, tout l’agir du chrétien s’inscrit en participation de l’agir du Seigneur. Et la recommandation majeure de l’apôtre des gentils consiste à imiter la charité du Christ, car elle accomplit pleinement la Loi. Un tel comportement nous donne en effet d’être de véritables lumières pour nos frères et sœurs souvent égarés et perdus ! Laissons-nous donc aujourd’hui encourager par l’apôtre Paul, persévérons dans notre foi, laissons Dieu agir en nous. Ainsi, nous serons vraiment lumière au milieu dans l’obscurité.

L’évangile va d’ailleurs dans le même sens. Il nous montre le radicalisme de la Bonne Nouvelle et nous invite à ce qu’on pourrait appeler le totalitarisme de la charité. On ne peut vouloir être le disciple de Jésus sans marcher dans ses pas. Jésus n’a pas esquivé la souffrance et n’a pas fui la croix. Tôt ou tard dans nos vies, la croix nous rejoint avec ses multiples visages et ses nombreuses grimaces. Il ne s’agit pas de courir après mais de l’accueillir quand elle vient comme un chemin pour aller à Jésus et en fidèle disciple.

«Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.» (Lc 14, 33) Jésus exige beaucoup de nous, toutefois, ce qu’il nous demande, il l’a totalement réalisé lui-même. Renonçant à tout, il s’est fait l’un de nous pour nous sauver. Ainsi, on ne peut non plus être disciple de Jésus si on est plus attaché à ses biens qu’à lui. Cela n’est pas facile surtout si on a de grands biens. Toutefois, le Seigneur nous invite à le préférer à tout ce qui nous attache à cette terre.

Rm 13, 8-10 / Lc 14, 25-33