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Nov 24

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Lectures du vendredi 25 novembre 2022

«Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.» (Ap 21, 2)

À travers les siècles, la tentation fut grande d’interpréter le chiffre de mille ans mentionné dans l’Apocalypse comme une période précise. En conformité avec le reste du texte, il doit plutôt l’être d’une manière symbolique. D’ailleurs, bien des questions demeurent en suspens dans ce livre, et ces points d’obscurité invitent justement à faire confiance au Seigneur, comme pour l’ensemble du texte. Plusieurs images confirment en effet la puissance de Dieu, qui exerce une totale domination sur le mal, comme l’illustre cet ange décrit par des qualificatifs forts : “s’emparer”, “enchaîner”, “précipiter”. Quant aux promesses de vie, elles se réalisent par la fidélité au Christ ressuscité. Jean se rapproche de la victoire pascale, à laquelle les êtres humains sont appelés à participer en régnant au ciel avec le Christ.

L’évangéliste Luc parle lui aussi de l’accomplissement d’une promesse, par le retour du Christ, entouré de tous les vivants. Des mots porteurs d’une grande espérance constituent le cœur de son évangile d’aujourd’hui : «De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche.» (Lc 21,31) Un énorme désir de salut universel, premier et dernier mot du monde, habite le cœur des humains.

À travers les siècles, la foi chrétienne porte en son sein cette attente confiante en le retour du Christ. L’être humain ne possède pas en ce monde de cité permanente. Par ailleurs, le Royaume n’est pas “au-delà”, il se bâtit chaque jour. La parousie est quotidienne et le Seigneur doit nous trouver debout pour l’accueillir lorsqu’il viendra.

Ap 20, 1-4.11-21 – 21, 2 / Lc 21, 29-33