Lectures du samedi 26 novembre 2022
«La nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles.» (Ap 22, 1-5)
Tous ceux et celles qui auront redressé la tête et tourné leur regard vers le Christ devraient pouvoir prononcer cette parole avec confiance et espérance, mais il arrive fréquemment que plusieurs d’entre nous laissent les craintes et les illusions de ce monde “endormir” la foi et l’espérance. Nous croyons et nous aspirons sincèrement au bonheur de la vie éternelle annoncée par Jésus, mais il n’est pas rare que notre vigilance et notre attente soient affectées par les soucis et les sécurités illusoires du monde présent. Notre espérance est ainsi atténuée et assombrie par la multitude d’événements inquiétants, apeurant qui surgissent.
Tout cela freine l’élan du cœur voulant s’écrier : “Viens, Seigneur Jésus !” ou plutôt “Reviens, Seigneur Jésus !” Sa première venue, sa naissance que nous célébrons dans quelques semaines, réjouit et n’effraie pas. Il n’y a qu’à voir la joie généralisée chez la plupart des gens à l’approche de Noël pour ne pas en douter.
Par contre, la seconde venue du Christ, que la nativité préfigure et qu’elle nous invite à espérer de tout notre cœur et de toutes nos forces, inquiète et déroute tout autant qu’elle réjouit. Jésus rappelle à tous les chrétiens et chrétiennes que la foi et l’espérance d’être sauvés sont vaines si nous oublions qu’être élus de Dieu n’est pas un droit acquis. Il est essentiel de se conduire de façon à ce que ceux et celles qui nous regardent vivre aujourd’hui puissent percevoir que Dieu habite déjà parmi eux.
Ap 22, 1-7 / Lc 21, 34-36
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