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CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Oct 26
Urgente conversion: L’appel de Jésus à un cœur renouvelé

Urgente conversion: l’appel de Jésus à un cœur renouvelé

Dans l’Évangile du jour, Jésus souligne l’importance d’une conversion immédiate et profonde. La conversion n’est pas seulement un appel à reconnaître nos péchés, mais un chemin vers la transformation et la participation à la vie divine. Sans conversion, nous risquons de nous égarer. Cependant, dans sa miséricorde infinie, Dieu nous donne encore du temps pour revenir à Lui, pour produire les fruits du Royaume.

La conversion est un chemin incontournable pour aller vers Dieu. Dès le début de sa mission, Jésus le rappelle: «Les temps sont accomplis: le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.» (Mc 1, 15)

Aujourd’hui, Jésus insiste de nouveau sur l’urgence de la conversion en proclamant: «Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.» (Lc 13, 3.5)

Se convertir signifie reconnaître humblement nos fautes et limites, et dire avec simplicité: «Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis!» (Lc 18, 13)

L’humilité implique une reconnaissance lucide de notre condition humaine, tout en gardant un regard confiant vers Dieu, qui est miséricorde. Tel un Père, il relève toujours l’enfant prodigue qui revient à lui.

La double dimension de la conversion

Ainsi, la conversion est un double mouvement: d’une part, reconnaître nos péchés, et d’autre part, nous tourner vers Dieu pour être restaurés et transformés.

C’est Jésus, le Fils de Dieu, qui accomplit cette transformation en nous, par l’Esprit Saint, nous rendant capables de faire la volonté de Dieu et d’entrer, dès maintenant, dans la vie divine.

Cet appel urgent à la conversion a été répandu par les Apôtres, les prophètes et les missionnaires de l’Évangile, un rôle que Paul rappelle dans la première lecture. Paul souligne l’importance de grandir dans la foi, pour ne plus être égaré par les fausses doctrines:

Alors, nous ne serons plus comme des petits enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idées. […] En vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ. (Ep 4, 14-15)

La patience de Dieu malgré l’urgence

Même si l’appel à la conversion est pressant, Dieu, dans sa miséricorde, nous accorde le temps nécessaire pour nous tourner vers Lui.

 

Jésus raconte la parabole du figuier pour illustrer cette patience divine. Le figuier, qui ne produit pas de fruit, reçoit un délai avant d’être coupé, avec l’espoir qu’il portera enfin du fruit.

 

Le « délai de grâce » nous rappelle que, malgré nos manquements, Dieu attend de nous un changement de cœur. Il nous donne encore une chance de produire du fruit, de vivre pleinement notre vocation chrétienne.

Sur ce chemin de conversion permanente, invoquons aujourd’hui l’intercession de Marie, modèle d’humilité et de foi.

 


Références bibliques

  • Ep 4, 7-16
  • Lc 13, 1-9

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
Jésus leur répondit:
«Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort?
Eh bien, je vous dis: pas du tout!
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem?
Eh bien, je vous dis: pas du tout!
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.»

Jésus disait encore cette parabole:
«Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron:
“Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le.
À quoi bon le laisser épuiser le sol?”
Mais le vigneron lui répondit:
“Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.”»

 


Pour les lectures du jour, consultez AELF – 26 octobre 2024.