«La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.» (Mt 9, 32-38)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 09 juillet 2024.
Le prophète Osée livre l’image d’un Dieu profondément déprimé. Le peuple qu’il a choisi s’est divisé, il s’est tourné vers les idoles, il ne respecte plus l’alliance et offre des sacrifices dépourvus de sens. Alors, Dieu se repent d’avoir tiré de l’esclavage ce peuple infidèle et se dit prêt à l’abandonner.
L’évangile quant à lui, nous dit que Dieu ne s’est pas laissé aller à son projet d’abandon. Au contraire, il a donné un sauveur à son peuple.
Le sauveur est saisi par la détresse de ce peuple et met tout en œuvre pour lui venir en aide. Ce qui frappe encore dans la lecture évangélique, c’est la mention des ouvriers. Manifestement, Jésus n’espère pas tout accomplir seul. Il invite des hommes et des femmes à prendre leur part du projet de salut de Dieu.
Maintenant, que le Fils ressuscité est retourné vers le Père, son appel prend encore plus d’actualité.
Jésus parti, il reste les ouvriers, les ouvrières de la mission que nous sommes.
Et la foule est toujours aussi fatiguée et abattue. De quelques côtés que nous nous tournions, nous ne pouvons pas ne pas sentir la détresse du monde. Plus que jamais, il faut annoncer la bonne nouvelle du salut.
La tâche peut nous paraître surhumaine et elle l’est, en effet. Du moins, si nous oublions que le Christ est le seul vrai missionnaire et qu’il est toujours à l’œuvre pour son peuple. Si nous croyons en la force de son Esprit, nous n’hésiterons pas à répondre à son appel.
Aujourd’hui encore, les missionnaires sont trop peu nombreux.
Os 8, 4-7.11-13 / Mt 9, 32-38
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