«Confiance, ma fille! Ta foi t’a sauvée.» (Mt 9, 18-26)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 08 juillet 2024.
Impossible, aujourd’hui, de ne pas être frappé par la place des femmes dans l’Écriture. D’abord, le Seigneur, par la voix du prophète Osée, s’adresse à son peuple comme à une épouse retrouvée et pardonnée. Ensuite, Jésus guérit une femme souffrant d’hémorragies et ressuscite une petite fille.
Dans les trois cas, le salut est donc, d’une façon ou d’une autre, donné à des femmes.
Dans l’ensemble de l’évangile, l’attitude de Jésus à l’égard des femmes est nouvelle pour son époque.
Considérer les femmes sur un pied d’égalité avec les hommes, les guérir, s’adresser à elles en public n’allaient pas de soi dans le milieu juif du premier siècle. Il y a là un comportement qui invite à la réflexion.
Dans l’Église comme dans la société, la discrimination à l’égard des femmes est souvent subtile. Il y a des paroles, des attitudes, des fermetures qui ont pour but de les renvoyer au fourneau! Pourtant, Jésus n’a pas agi de cette façon: il a accueilli les femmes, il leur a donné place dans ses gestes sauveurs, il en a reçues parmi le groupe de ses disciples.
Si les croyants et croyantes veulent marcher sur les traces de Jésus, il leur faudra, eux aussi, modifier leurs attitudes.
Le salut de Dieu, manifesté par le Christ, est pour toute l’humanité. Riches et pauvres, femmes et hommes, malades et bien-portants ont besoin du salut de Dieu.
Os 2, 16.17b-18.21-22 / Mt 9, 18-26
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