«Aussi, vous exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sorte d’épreuves ; elles vérifieront la valeur de votre foi qui a bien plus de prix que l’or – cet or voué à disparaître et pourtant vérifié par le feu.» (1 P 1, 6-7)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 27 mai 2024.
Parmi l’entourage de Jésus, certains ont tout quitté pour le suivre. Pierre et André ont abandonné leur entreprise de pêche et Matthieu a laissé son travail de collecteur d’impôts.
L’annonce du Royaume par le prédicateur de Nazareth a décidément un puissant impact.
Les choses se passent différemment cependant lorsqu’un jeune homme riche vient à Jésus, habité de bonnes intentions. L’évangéliste Marc le présente comme un bon pratiquant qui observe les commandements depuis sa jeunesse. Or, Jésus lui propose d’aller plus loin:
«Une seule chose te manque: va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi.» (Mc 10, 21)
En somme, il l’invite à devenir disciple. Jésus pose une condition pour le suivre: renoncer à ses biens personnels. Cette demande déconcerte le jeune homme qui se sent incapable de vivre pareil dépouillement.
Il s’agit, en quelque sorte, de l’histoire d’une vocation manquée! Marc précise qu’il devint sombre et tout triste, à cause de ses biens. Il opte pour autre chose, et cela, de toute évidence, ne le rendra pas heureux.
Jésus invite le jeune homme à entrer dans la joie du Royaume.
Dans la première lecture, Pierre rappelle la solidité de notre héritage spirituel, précieux comme de l’or. Noyés dans une foule d’objets, de services et de produits de toute sorte, la tentation est grande de s’en contenter. N’y a-t-il pas plus de gens dans les centres commerciaux que dans les églises?
Comme chrétiens et chrétiennes, y pouvons-nous quelque chose? Sans la grâce de Dieu, impossible, nous dit Jésus. Mais avec lui, tout est possible, ajoute-t-il.
1 P 1, 3-9 / Mc 10, 17-27
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