Lectures du mardi 22 novembre 2022
«Alors j’ai vu : et voici une nuée blanche, et sur cette nuée, quelqu’un siégeait, qui semblait un Fils d’homme. Il avait sur la tête une couronne d’or et, à la main, une faucille aiguisée.» (Ap 14, 14)
Face à l’adversité, Jean nous place devant l’œuvre de salut de Dieu. Loin de vouloir semer la peur, l’auteur cherche comme toujours à rassurer les croyants. Le texte de l’Apocalypse réconforte par une image frappante, celle du fils d’homme, Christ ressuscité, signe de la présence et de la bienveillance divines. Même chose pour ce qui est de la moisson et de la vendange, termes utilisés pour décrire l’heureux avènement du Règne de Dieu. Comme le blé et la vigne prêts à être récoltés, les chrétiens et l’Église sont parvenus à maturité. Le Christ a déjà tracé la voie. Les épreuves que nous croisons sur notre route amènent Dieu à agir en notre faveur.
L’évangile d’aujourd’hui nous place devant l’un de ces signes que nous pourrions facilement interpréter comme un présage de la fin : la destruction du Temple. Or, l’auteur emploie un langage apocalyptique : nous avons droit à une prédiction applicable à tous les temps. Luc prévient les chrétiens de sa génération tout comme ceux des générations à venir, inévitablement confrontés au même problème. Il sert une mise en garde contre les faux prophètes qui, de tout temps, annoncent une fin du monde imminente.
L’évangile offre une vision à long terme. Il invite à ne pas céder à la peur devant des phénomènes passagers. Nous devons garder la foi, notre vraie lumière, afin de bâtir un avenir qui sera le fruit de notre persévérance. N’hésitons pas à tendre de toute notre énergie et de tout notre cœur vers le véritable avenir de notre histoire, le Christ, qui a promis de ne jamais nous abandonner.
Ap 14, 14-19 / Lc 21, 5-11
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