En contemplant le Sacré-Cœur, nous découvrons l’amour inouï de Dieu pour chacun de nous : un amour qui ne recule devant rien, qui entre au plus intime de notre vie et nous ouvre à la vie éternelle.
La preuve de l’amour divin
« Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile… Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. » (Rm 5, 7-8)
Rien ne manifeste plus la tendresse du Père que le don total du Fils sur la croix. En versant son sang et en livrant son cœur, Jésus révèle l’ampleur de la miséricorde divine.
Le berger qui nous guide
« Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. (…) Quand j’aurai traversé les ravins de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi. » (Ps 22 (23), 1-2.4)
Le Sacré-Cœur, éclat de cette présence, nous rassure : même dans la vallée de l’ombre, le Bon Berger nous tient par la main. Son bâton nous guide et nous protège.
Un lien avec le Triduum
Comme à l’Eucharistie – solennité du Jeudi saint – la fête du Sacré-Cœur est intimement liée au Vendredi saint.
Lorsque le centurion perce le flanc du Christ, l’eau et le sang qui coulent de son cœur deviennent source de notre salut et de notre foi.
Contempler ce Cœur blessé, c’est recevoir la force d’aimer sans compter. C’est nous ouvrir à la vie donnée, afin de devenir, à notre tour, signe d’espérance pour un monde qui souffre et cherche la lumière.
Prière du jour
Sacré-Cœur de Jésus,
fontaine inépuisable d’amour,
tu as donné ta vie pour sauver les pécheurs.
Fais de nos cœurs des tabernacles de ta tendresse,
où chacun trouve refuge et paix.
Amen.
Références bibliques
- Ez 34, 11-16
- Rm 5, 5b-11
- Lc 15, 3-7
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
s’adressant aux pharisiens et aux scribes,
Jésus disait cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,
n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue,
jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée,
il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins
pour leur dire :
‘Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue !’
Je vous le dis :
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion. »
Pour lire les lectures du jour, consultez AELF – 27 juin 2025.
Pour méditer
- Comment le Sacré-Cœur guérit-il mes blessures intérieures ?
- À quelles paroles de Jésus dois-je me fier pour traverser mes “ravins de la mort” ?
- Quel geste concret puis-je poser aujourd’hui pour devenir, moi aussi, berger de mes frères ?
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