Étoile de Bethléem SMB
Société missionnaire de Bethléem
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Juil 07
Divine générosité: confiance et accueil

Divine générosité: confiance et accueil

Aujourd’hui, la liturgie nous invite à contempler la générosité de Dieu, manifestée tant dans la promesse faite à Jacob que dans les guérisons prodiguées par Jésus. À travers ces récits, nous sommes appelés à accueillir la bonté divine sans condition et à faire confiance à sa Providence.

« Si Dieu est avec moi, s’il me garde sur le chemin où je marche, s’il me donne du pain pour manger et des vêtements pour me couvrir, et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père, le Seigneur sera mon Dieu. » (Gn 28, 21)

« Si Dieu est avec moi… »

Jacques, ayant pris une pierre pour oreiller, place sa confiance dans la fidélité de Dieu, qui veille sur chaque étape de sa vie.

Cette pierre-témoin contraste avec l’annonce de Jésus : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Mt 8, 20).

Suivre le Christ suppose un abandon total, un détachement des sécurités humaines, et pourtant c’est cette même promesse divine qui nous soutient à chaque pas.

La générosité de Jésus auprès de tous

La générosité de Jésus transparaît dans l’Évangile lorsqu’il accueille sans distinction deux demandes de guérison : celle d’un notable qui implore la résurrection de sa fille, et celle d’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans, qui, dans le secret, se dit : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée » (Lc 8, 44).

Pour Jésus, la foi humble de l’anonyme vaut autant que la détresse publique du chef : à chacun, il accorde sa grâce, « ma fille, ta foi t’a sauvée » (Lc 8, 48).

Foi et guérison : deux visages d’une même confiance

Dans les deux récits, Jésus reconnaît la foi authentique : celle de la femme qui ose effleurer sa frange et celle du père qui se jette à ses pieds. Il démontre que Dieu n’a pas besoin de changer de lieu pour agir, car sa présence suffit à produire la vie nouvelle.

Qu’il nous arrive de douter ou de rester passifs, Jésus nous appelle à une foi active, capable d’effleurer son vêtement et de transformer notre misère en joie.

Puisse cette double guérison nous éveiller de notre torpeur et nous conduire à poser, dès aujourd’hui, un geste de foi simple et confiant. Offrons à Dieu nos pierres d’insécurité pour qu’il les change en autels de sa miséricorde, et laissons-le guider chacun de nos pas vers la vie qu’il promet.

Prière du jour

Seigneur Jésus,
toi qui donnes sans compter et qui réponds à toute foi humble,
apprends-nous à t’approcher avec confiance,
à déposer à tes pieds nos peurs et nos attentes,
et à recevoir ta guérison comme un don gratuit.
Que ta tendresse nous enveloppe
et que ta paix demeure en nos cœurs.
Amen.


Références bibliques

  • Gn 28, 10-22a
  • Mt 9, 18-26

 


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste,
voilà qu’un notable s’approcha.
Il se prosternait devant lui en disant :
« Ma fille est morte à l’instant ;
mais viens lui imposer la main,
et elle vivra. »
    Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.

    Et voici qu’une femme
souffrant d’hémorragies depuis douze ans
s’approcha par derrière
et toucha la frange de son vêtement.
    Car elle se disait en elle-même :
« Si je parviens seulement à toucher son vêtement,
je serai sauvée. »
    Jésus se retourna et, la voyant, lui dit :
« Confiance, ma fille !
Ta foi t’a sauvée. »
Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.

    Jésus, arrivé à la maison du notable,
vit les joueurs de flûte
et la foule qui s’agitait bruyamment.
Il dit alors :
    « Retirez-vous.
La jeune fille n’est pas morte : elle dort. »
    Mais on se moquait de lui.
Quand la foule fut mise dehors,
il entra, lui saisit la main,
et la jeune fille se leva.
    Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

Pour lire les lectures du jour, consultez AELF – 7 juillet 2025.

Pour méditer

  • Dans quel besoin personnel pouvons-nous placer aujourd’hui notre confiance, comme Jacob et la femme de l’Évangile ?
  • Quel geste concret de foi sommes-nous prêts à poser pour accueillir la générosité de Dieu ?
  • Comment pouvons-nous, à notre tour, devenir messagers de guérison et de consolation pour ceux que nous rencontrons ?