Lectures du mercredi 22 mars 2022
«Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion.» (Is 49, 13)
Dans le récit de sa vocation et la description de sa mission, le prophète nous présente le visage d’un Dieu proche et libérateur qui se rappelle les promesses de son Alliance. Son amour plein de tendresse se compare à celui d’une mère qui ne peut oublier son enfant. L’image des brebis conduites vers l’abondance exprime la vie offerte à ceux qui se tournent vers Dieu. Ainsi, par ce texte, Dieu nous révèle son visage !
Ainsi, au fur et à mesure que nous progressons vers Pâques, l’Église propose à notre méditation des textes qui vont de plus en plus loin dans la révélation du mystère de Dieu et tout particulièrement du mystère de la personne de Jésus-Christ. Dans l’évangile d’aujourd’hui, on reproche une nouvelle fois à Jésus d’avoir fait un miracle le jour du sabbat. Au lieu de répondre à cette attaque ou de se justifier, Jésus place la barre très haut et n’hésite plus à affirmer son égalité avec le Père.
Ainsi, la guérison du paralytique était un signe : elle témoignait du pouvoir de donner la vie, de la rendre même aux morts, de libérer les captifs, d’illuminer ceux qui étaient dans les ténèbres, de donner accès à la vie éternelle en faisant échapper au jugement. En parlant ainsi, en se déclarant l’égal du Père, Jésus donnait des armes à ceux qui avaient décidé sa mort. Jésus en était sans aucun doute lui-même conscient, mais il ne pouvait se taire, puisqu’il était venu pour rendre témoignage à la vérité qui est en Dieu, qui est Dieu.
Un tel évangile – comme ceux qui suivront – nous invite ainsi à confesser notre foi, il doit nous faire voir qu’à partir d’un certain moment, rien ne doit plus nous retenir de nommer Jésus, de dire clairement qui il est pour nous et dans le mystère de sa personne. N’ayons pas peur de rendre témoignage de notre foi, car le Dieu que nous aimons et en qui nous croyons est un Dieu de bonté, d’amour, un Dieu libérateur.
Is 49, 8-15 / Jn 5, 17-30
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