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Missionnaires suisses
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Oct 05

La petite voie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Lectures du vendredi 06 octobre 2023

«Que nous vienne bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force ! Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom ! Délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom !» (Ps 78 (79), 8-9)

Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus s’élève contre la suffisance de certaines villes qui l’ont rejeté. Cette arrogance avait déjà été dénoncée par les prophètes de l’Ancien Testament. Riches et puissantes, les villes veulent être indépendantes et libres. Les citadins désirent adorer le dieu de leur choix et souhaitent définir leurs propres comportements moraux. Les prophètes ont dénoncé cette attitude qui contrastait avec l’humilité des Hébreux dans le désert.

Prophète lui aussi, Jésus annonce le destin tragique des villes qui ne l’ont pas accueilli. Ces trois villes sont déclarées malheureuses, car elles n’ont pas su reconnaître les signes accomplis par lui et elles ne se sont pas converties. Accueillir Jésus et ses signes, c’est déjà accueillir le Royaume qu’ils annoncent, à l’instar de Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, que nous célébrons aujourd’hui.

Thérèse Martin naît le 2 janvier 1873 à Alençon d’un père horloger et d’une mère dentellière, Louis et Zélie. Choyée elle grandit entourée de ses sœurs Marie, Pauline, Léonie et Céline. Mais dès l’âge de quatre ans et demi, sa maman meurt d’un cancer du sein. Toute la famille déménage à Lisieux. Thérèse tombe gravement malade. Au terme d’une neuvaine, le 13 mai 1883, de son lit de malade, Thérèse voit la statue de la vierge lui sourire. Aussitôt guérie, elle se place sous la protection maternelle de Marie.

Le 9 avril 1888, Thérèse entre au carmel à l’âge de quinze ans et le 8 septembre 1890, jour de sa profession religieuse, elle prend pour nom « Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face ». Atteinte de tuberculose, elle vit l’épreuve de la souffrance et d’une nuit de la foi avec la confiance d’un enfant, s’ingéniant à mettre le plus d’amour possible dans les petits actes de la vie quotidienne, jusqu’à sa mort le 30 septembre 1897, à vingt-quatre ans.

Ba 1, 15-22 / Lc 10, 13-16