Lectures du lundi 31 janvier 2022
«Seigneur, qu’ils sont nombreux mes adversaires, nombreux à se lever contre moi, nombreux à déclarer à mon sujet : “Pour lui, pas de salut auprès de Dieu !” Mais toi, Seigneur, mon bouclier, ma gloire, tu tiens haute ma tête.» (Ps 2 (3), 2-4)
Avec la fraîcheur de son style et la richesse de son vocabulaire, l’évangéliste Marc nous raconte remarquablement l’affrontement entre le monde païen et Jésus. Celui-ci arrive de l’autre côté du lac avec ses disciples. Ils accostent sur une terre étrangère au peuple juif.
Le possédé symbolise concrètement le mal et la mort. Afin de s’assurer une meilleure prise sur les démons, Jésus prend le temps de connaître son adversaire. La noyade du troupeau de porcs signifie vraiment l’expulsion des démons de ce territoire. Le territoire, en la personne du possédé, se trouve libéré et purifié du mal. Le territoire retrouve sa dignité comme pour le possédé. Le vêtement que revêt le possédé guéri symbolise cette dignité qu’il a retrouvée au contact de Jésus.
Jésus lui refuse la possibilité de le suivre sur le bateau. Il lui recommande d’annoncer autour de lui ce que Dieu a fait. Dieu prodigue son amour de réconciliation à tous les êtres humains. Il envoie son Fils porter la Bonne Nouvelle du salut aux païens comme aux juifs. Marc décrit la force salvatrice de Jésus envers le monde païen, envers tous les peuples. Jésus est venu pour toutes les nations. Il a tracé la voie aux disciples. Il les envoie en mission auprès de tous les démunis, auprès des pauvres de toutes espèces. Jésus est venu proposer un salut universel. A sa suite, nous sommes invités à étendre le salut à tous les peuples de la terre. Le salut n’est pas l’apanage seulement du peuple juif. Le Seigneur le donne à tous les êtres humains.
2 S 15, 13-14.30 ; 16, 5-13a / Mc 5, 1-20
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