Aujourd’hui, la liturgie nous rappelle que, ni Joseph ni ses frères, ni nous-mêmes ne pouvons usurper la place de Dieu. Entre le mensonge et la vérité, le Christ nous invite à une confiance sans crainte et à reconnaître notre infinie valeur à ses yeux.
Mensonge, pardon et dépendance à Dieu
À l’instar des frères de Joseph, il y a des personnes qui cultivent le mensonge. On dirait que c’est plus fort qu’eux et ils trouvent toujours une raison pour se justifier. Malgré le pardon et le traitement de faveur que leur a réservés Joseph, du vivant de leur père, ils essaient de parer à tout et mentent au lieu de s’appuyer sur le Seigneur.
C’est là leur grande différence avec Joseph. Ce dernier ne veut pas se substituer à Dieu. Il comprend qu’il faut que les choses suivent leur cours et que Dieu peut tirer du bien de tout.
Ressemblons-nous aux frères de Joseph ou nous appuyons-nous totalement sur Dieu ? Dans le fond, c’est le choix devant lequel nous place Jésus : la vérité ou le mensonge ?
Vider nos sacs pour laisser agir Dieu
Jésus rappelle à ses disciples de ne pas craindre les humains et de ne pas avoir peur de se prononcer pour Dieu devant les hommes. Il n’hésite pas non plus à leur dire qu’ils valent plus que tous les moineaux du monde pour leur faire comprendre la valeur qu’ils revêtent à ses yeux. »
En bout de ligne, c’est cela qu’il nous redit encore aujourd’hui. À celui qui désespère, Jésus rappelle de ne pas craindre les humains et que, aux yeux de Dieu, il vaut plus que tout ce qu’il peut imaginer.
S’il nous arrive d’oublier Dieu, regardons les oiseaux du ciel, rappelons-nous les paroles du Christ et soyons sans crainte.
Prière du jour
Seigneur Jésus,
Que ton Esprit nous rappelle chaque jour
combien nous sommes précieux à tes yeux,
et qu’il nous rende témoins fidèles de ta miséricorde.
Amen.
Références bibliques
- Gn 49, 29-33 ; 50, 15-26a
- Mt 10, 24-33
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître,
ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit que le disciple soit comme son maître,
et le serviteur, comme son seigneur.
Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison,
ce sera bien pire pour ceux de sa maison.
Ne craignez donc pas ces gens-là ;
rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres,
dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre
sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux. »
Pour lire les lectures du jour, consultez AELF – 12 juillet 2025.
Pour méditer
- Dans quelles situations sommes-nous tentés de mentir pour nous protéger ?
- Comment poser un acte de vérité, même au risque de perdre nos « filets de sécurité » ?
Comments are closed.