CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Oct 08

Gratitude miraculeuse

Lectures du dimanche 9 octobre 2022

«Voici une parole digne de foi : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons.» (2 Tm 2, 11-12)

L’intention de la liturgie de ce dimanche est de nous faire réfléchir sur le sens du miracle relatif à la guérison d’une maladie. À cette fin, deux récits de guérisons miraculeuses nous sont présentés. Dans la première lecture nous découvrons l’histoire de Naaman, un officier de l’armée syrienne, qui du temps du prophète Elisée, fut guéri de sa lèpre après s’être baigné sept fois dans les eaux du Jourdain. Quant à l’évangile, il présente Jésus, guérissant dix lépreux à l’entrée d’un village sur la route de Jérusalem. La lèpre, maladie que l’on peut aujourd’hui guérir, fut très longtemps incurable et causait des infirmités sévères qui excluaient de la société ceux qui en souffraient. Grâce aux médicaments aujourd’hui, il n’y a plus besoin de miracle pour guérir la lèpre mais notre époque connaît d’autres maladies qui ne peuvent être totalement guéries. Dès lors, nombreux sont les patients confrontés à de tels maladies, dont l’espoir repose sur un miracle, à l’instar des dix lépreux de l’évangile.

Attentif aux souffrances humaines et à la misère de l’homme, Jésus guérit ces dix lépreux. En cours de route, ils furent purifiés, nous dit l’évangile mais, ce Jésus qui guérit, qui fait du bien, va-t-il susciter la foi des dix lépreux, suscite-t-il notre foi ? Une fois guéris, neuf des dix lépreux ne reviendront pas remercier Jésus, mais demeurent centrés sur leur guérison physique, voyant en Jésus un simple guérisseur ou magicien. Toutefois, un samaritain revient exprimer sa gratitude : il est le seul à établir un lien entre sa guérison et le guérisseur. Débordant de joie, il chante la gloire de Dieu, qu’il reconnaît en Jésus. La foi naissante de ce samaritain plaît à Jésus, qui le déclare non seulement guéri, mais sauvé !

À l’école du lépreux samaritain de l’évangile, sachons nous aussi reconnaître en Jésus, plus qu’un simple faiseur de miracles, mais le Fils de Dieu venu nous sauver. Par sa mort et sa résurrection, le Christ nous a tous sauvés et libérés de la mort et du péché. Pour le don de la vie, pour la présence quotidienne de Dieu au cœur de nos existences, nous pouvons tous rendre grâce à Dieu.

2 R 5, 14-17 / 2 Tm 2, 8-13 / Lc 17, 11-19