Étoile de Bethléem SMB
Missionnaires suisses
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Nov 08
L’urgence du Salut

L’urgence du Salut

Jésus nous invite à réagir face à l’urgence de notre salut en agissant dès maintenant avec détermination pour vivre en harmonie avec l’Évangile. La parabole du gérant malhonnête, bien que surprenante, nous pousse à prendre des décisions radicales pour nous engager pleinement sur le chemin du Royaume.

Dans l’Évangile de ce jour, Jésus raconte la parabole d’un gérant astucieux, qui, pour assurer son avenir malgré sa malhonnêteté, prend des décisions radicales. Face à la gravité de la situation et à l’urgence de son compte-rendu, ce gérant ne tarde pas à agir.

Jésus, en saluant l’habileté de ce gérant astucieux, nous interpelle sur notre propre engagement dans la vie spirituelle et notre empressement à répondre à l’appel de Dieu.

 

Cette parabole surprend et suscite bien des questions, mais elle se comprend mieux dans le contexte plus large de l’Évangile. Elle rappelle que le Royaume de Dieu est une affaire urgente, un appel pressant à nous préparer sans attendre.

Si les premiers chrétiens vivaient dans l’attente imminente du retour du Seigneur, l’urgence de la conversion demeure pour chacun de nous. Ce n’est pas tant l’imminence de la fin des temps, mais la perspective de notre propre rencontre avec Dieu qui donne à notre vie un sens de l’urgence.

Jésus nous invite ici à investir autant d’énergie et de détermination à marcher dans la lumière de l’Évangile que les gens de ce monde en mettent à résoudre leurs préoccupations matérielles.

 

Chaque instant peut être celui du compte-rendu, alors commençons dès maintenant à vivre en conformité avec les valeurs du Royaume. À l’image de ce gérant, mais dans la vérité et la fidélité, laissons-nous emporter par le zèle pour répondre à l’appel du Seigneur.

 


Références bibliques

  • Philippiens 3, 17 – 4, 1
  • Luc 16, 1-8

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait aux disciples:
«Un homme riche avait un gérant
qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
Il le convoqua et lui dit:
“Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet?
Rends-moi les comptes de ta gestion,
car tu ne peux plus être mon gérant.”
Le gérant se dit en lui-même:
“Que vais-je faire,
puisque mon maître me retire la gestion?
Travailler la terre? Je n’en ai pas la force.
Mendier? J’aurais honte.
Je sais ce que je vais faire,
pour qu’une fois renvoyé de ma gérance,
des gens m’accueillent chez eux.”
Il fit alors venir, un par un,
ceux qui avaient des dettes envers son maître.
Il demanda au premier:
“Combien dois-tu à mon maître?”
Il répondit:
“Cent barils d’huile.”
Le gérant lui dit:
“Voici ton reçu;
vite, assieds-toi et écris cinquante.”
Puis il demanda à un autre:
“Et toi, combien dois-tu?”
Il répondit:
“Cent sacs de blé.”
Le gérant lui dit:
“Voici ton reçu, écris 80.”
Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête
car il avait agi avec habileté;
en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux
que les fils de la lumière.»

Pour les lectures du jour, consultez AELF – 8 novembre 2024.