Jésus nous enseigne que notre foi repose sur le Dieu des vivants. À travers les Écritures, il éclaire le mystère de la résurrection et de la vie éternelle.
Dans l’Apocalypse, Jean nous présente deux témoins courageux de l’Église primitive. Comparés à Élie et Moïse, ces figures prophétiques incarnent la puissance de la Parole divine. Élie, par sa parole brûlante et ses miracles sur la nature, et Moïse, qui transforma l’eau en sang en Égypte, symbolisent la mission prophétique.
Ces témoins, pourtant, seront persécutés et mis à mort. Mais leur martyre n’est pas la fin: L’Esprit de vie venu de Dieu entra en eux, ils se dressèrent sur leurs pieds, et une grande crainte saisit ceux qui les regardaient (Ap 11, 11). Dieu, le maître de la vie, leur offre la résurrection comme récompense pour leur fidélité.
Ce message résonne avec l’Évangile, où Jésus répond aux sadducéens sceptiques face à la résurrection.
En évoquant une question absurde sur le mariage après la résurrection, Jésus enseigne une vérité essentielle:
Ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari. Ils ne peuvent plus mourir: ils sont semblables aux anges.
Lc 20, 35-36
La vie éternelle n’est pas une simple prolongation de la vie terrestre, mais une transformation profonde où nous devenons des enfants de la résurrection, vivant pour Dieu. Jésus rappelle aussi le témoignage de Moïse au buisson ardent: Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui (Lc 20, 38).
Cet enseignement nous invite à mettre notre confiance dans le Dieu des vivants.
La résurrection, loin d’être un concept abstrait, est une promesse de vie nouvelle et d’union parfaite avec le Christ.
À travers elle, nous proclamons avec foi: « Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. »
Références bibliques
- Ap 11, 4-12
- Lc 20, 27-40
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent:
« Maître, Moïse nous a prescrit:
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères:
le premier se maria et mourut sans enfant;
de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept:
ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse? »
Jésus leur répondit:
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir:
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire:
« Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 23 novembre 2024.
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