Lectures du vendredi 24 juin 2022
«Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.» (Rm 5, 7-8)
Quelques versets du psaume d’aujourd’hui révèlent la signification profonde de la fête que nous célébrons aujourd’hui — le Sacré-Cœur de Jésus. «Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. (…) Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; (…) Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.»
(Ps 22 (23) , 1.2b-3a.4) Ainsi, Jésus nous révèle par son dévouement, l’amour que Dieu nous porte et dans lequel il veut nous offrir sa vie éternelle.
Nous célébrions jeudi dernier la solennité du Saint-Sacrement, qui faisait référence à l’institution de l’Eucharistie au soir du Jeudi saint. La fête du Sacré-Cœur est également à mettre en lien avec un jour du Triduum Pascal, pour en saisir pleinement le sens.
En effet, le Vendredi saint, nous faisions le mémorial de la crucifixion du Seigneur et de sa mort. Rappelons-nous le geste du centurion romain, qui perce de sa lance le côté du Christ pour s’assurer de son décès. Par cette ouverture, s’écoulent alors du cœur de notre Rédempteur, l’eau et le sang qui nous sauvent. Ce Christ qui «est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs» (Rm 5, 8) porte ainsi le cœur secret de la foi chrétienne : dans la mort, il y a l’amour et la vie
Ez 34, 11-16 / Rm 5, 5b-11 / Lc 15, 3-7
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