Lectures du jeudi 14 juillet 2022
«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.» (Mt 10, 28)
Le repos, Jésus le procure, et il nous invite à le trouver. Le fardeau, le joug, cela pèse ! Si l’on fait confiance à la parole de Jésus, la pesée est légère, et on trouve le repos. Ainsi, le fardeau léger du chrétien consiste à se soumettre humblement à Dieu et à aimer ses frères comme Jésus, doux et humble de cœur.
La première lecture tirée du Livre d’Isaïe nous fait méditer sur les éléments qui composent la vie du juste. Elle affirme qu’elle est faite de justice et de droiture, et qu’elle requiert un rappel constant du nom de Dieu, une aspiration et une recherche pendant «la nuit» et «dès l’aurore» (Is 26, 9). Enfin, elle est aussi toute attentive à donner le salut au monde.
Le texte évangélique nous rappelle que le Seigneur est signe de paix pour le peuple. Le joug est tout ce que l’humain s’impose pour répondre aux exigences de Dieu. Chez Matthieu, le joug de la Loi pèse lourd sur les petites gens, alors qu’au contraire, le joug du Seigneur Jésus est léger.
Dieu a envoyé son Fils pour libérer les humains des exigences excessives de la Loi. Prendre le joug du Christ, c’est marcher dans la paix avec celui dont le pouvoir n’écrase pas, celui qui se montre doux et humble, conformément à l’esprit des Béatitudes. Jésus révèle un Dieu plein de miséricorde et de tendresse, qui libère les êtres humains de tout mal, de la maladie, de la mort. Il apporte le salut à tous les peuples.
Is 26, 7-9 / Mt 11, 28-30
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