CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Jan 17

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras

Lectures du mercredi 18 janvier 2023

«Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : “Étends la main.” Il l’étendit, et sa main redevint normale.» (Mc 3, 5)

Dans la même veine que la veille, l’évangile d’aujourd’hui nous parle encore du sabbat, des pharisiens et des scribes, qui sont de plus en plus fermes. Leur intention est claire : observer Jésus pour l’accuser d’effectuer une guérison le jour du sabbat. Voilà où en sont rendus les spécialistes de la religion, qui ne fournissent pas le moindre effort ni ne montrent le moindre esprit d’ouverture : ils ont raison et Jésus a tort.

En conséquence, Jésus doit se taire sinon on l’y aidera. Il est vrai que le mal dont souffrait l’homme guéri par Jésus ne présentait pas de risque pour sa vie. Jésus aurait pu attendre au lendemain et éviter ainsi de froisser la susceptibilité des pharisiens et des scribes, mais une telle concession n’a aucun sens pour Jésus.

Pourquoi repousser à demain l’opportunité de faire le bien ? Tant de choses peuvent arriver entre aujourd’hui et demain. Pourquoi risquer que l’autre ne reçoive jamais notre don ? Comment une règle, une loi, peut-elle justifier qu’on retarde d’une seule minute l’entrée dans la joie d’une personne ayant longuement attendu ? «Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ?» La réponse de Jésus est simple : «Étends la main.» (Mc 4-5), ce qui signifie “Il est toujours temps de bien faire !”

He 7, 1-3.15-17 / Mc 3, 1-6