La fête des Anges gardiens que nous célébrons aujourd’hui, prolonge celle des archanges Michel, Gabriel et Raphaël du 29 septembre. L’Écriture parle abondamment de ces créatures puisque du Jardin d’Éden jusqu’au triomphe de l’Apocalypse, les anges sont présents à toutes les grandes heures de l’histoire sainte.
Dans le langage courant, le terme d’« ange gardien » s’est banalisé. Toutefois, il nous rappelle que Dieu veille sur nous, qu’il nous assiste par l’intermédiaire de ses anges, c’est-à-dire de ses envoyés.
En célébrant les Anges gardiens aujourd’hui, l’Église nous invite à croire aux anges et à nous remettre avec confiance à la Providence de Dieu.
La croyance en l’existence de ces créatures remonte aux origines du judaïsme: nous pouvons mentionner à cet égard, la promesse de Dieu d’envoyer un ange au-devant du peuple élu lors de sa fuite d’Égypte (cf. Ex 23, 20ss.)
Cependant, l’affermissement de cette conviction se fera après l’Exil, lorsque la théologie judaïque sur les anges va se structurer.
Raphaël, conduisant le jeune Tobie en l’aidant à trouver le médicament qui lui permettra de soigner son père, deviendra le modèle de l’ange gardien.
L’évangile de Matthieu lu aujourd’hui, confirme que Jésus souscrivait à cette croyance, comme ses contemporains.
Toutefois, contrairement à l’existence des anges et à leur création par Dieu, la croyance à l’ange gardien n’a jamais été érigée en dogme dans l’Église catholique. Cependant, l’Église approuve cette croyance et encourage la dévotion aux anges gardiens.
Tout particulièrement aujourd’hui, prenons donc le temps de remercier notre ange gardien et de solliciter son secours.
Jb 9, 1-12.14-16 / Mt 18, 1-5.10
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent:
«Qui donc est le plus grand
dans le royaume des Cieux?»
Alors Jésus appela un petit enfant;
il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara:
«Amen, je vous le dis:
si vous ne changez pas
pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m’accueille, moi.»
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits,
car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux
voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 2 octobre 2024.
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