Jésus voit les foules, saisies de détresse et d’abattement, et convoque chacun de nous comme ouvrier de sa moisson. Il nous invite à répondre, avec confiance filiale et souffle de l’Esprit, à cet appel urgent de l’amour divin.
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. » (Mt 9, 36)
Appel aux ouvriers et ouvrières
Ce qui frappe dans la lecture évangélique, c’est la mention des ouvriers. Manifestement, Jésus n’espère pas tout accomplir seul. Il invite des hommes et des femmes à prendre leur part du projet de salut de Dieu.
Maintenant que le Fils ressuscité est retourné vers le Père, son appel prend encore plus d’actualité.
Lui parti, il reste les ouvriers et les ouvrières de la mission que nous sommes. Et la foule est toujours aussi fatiguée et abattue. De quelque côté que nous nous tournions, nous ne pouvons pas ne pas sentir la détresse du monde.
Plus que jamais, il faut annoncer la bonne nouvelle du salut.
Mission et espérance
La tâche peut nous paraître surhumaine et elle l’est, en effet, si nous oublions que le Christ est le seul vrai missionnaire et qu’il est toujours à l’œuvre pour son peuple. Si nous croyons en la force de son Esprit, nous n’hésiterons pas à répondre à son appel.
Aujourd’hui encore, les missionnaires sont trop peu nombreux. Malgré ce triste constat, il ne faut laisser aucune place à la résignation ou au désespoir.
Accueillons l’invitation qui nous est faite à prier le Maître d’envoyer des ouvriers, et efforçons-nous d’être nous-mêmes de bons ouvriers dans la vigne du Seigneur.
Prière du jour
Seigneur Jésus,
toi qui as vu nos cœurs épuisés comme des brebis sans berger,
envoie ton Esprit, source de courage et de miséricorde,
pour nous faire témoins de ta compassion.
Que nos vies deviennent un chemin de filiation,
où ton amour inonde chaque geste et chaque parole.
Amen.
Références bibliques
- Gn 32, 23-32
- Mt 9, 32-38
Évangile selon saint Matthieu
En ce temps-là,
voici qu’on présenta à Jésus
un possédé qui était sourd-muet.
Lorsque le démon eut été expulsé,
le sourd-muet se mit à parler.
Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient :
« Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient :
« C’est par le chef des démons
qu’il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,
enseignant dans leurs synagogues,
proclamant l’Évangile du Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Pour lire les lectures du jour, consultez AELF – 8 juillet 2025.
Pour méditer
- Comment, dans ma vie quotidienne, puis-je devenir ouvrier de la moisson ?
- Quels moments de détresse autour de moi me poussent à prier pour de nouveaux ouvriers ?
- Comment laisser le souffle de l’Esprit animer mon « oui » à l’appel du Christ ?
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